Le vendredi 22 octobre 2021, la mairie « Fare Hau No Teva I Uta » a accueilli Carine ROUVIER, présidente de l’association Femmes Chefs d’Entreprises France (FCE France). Elle était accompagnée du président de la CCISM Stéphane CHIN LOY et de la présidente de l’association Femmes Chefs d’Entreprises Polynésie (FCE Polynésie), Sandra ZORZI.
Le maire Tearii Te Moana ALPHA et son conseil municipal ont tenu à nos invités, une présentation succincte de la commune. En préambule, il a présenté la gent féminine composant son conseil municipal et leur implication dans l’économie de la commune. Puis, il a exposé les ambitions et le développement économique de Teva I Uta : tourisme, agriculture, topologie, communauté des communes Terehēamanu.
Dans un second temps, Carine ROUVIER et FCE Polynésie ont rencontré une vingtaine de femmes de Teva I Uta. Actuelles cheffes d’entreprise ou futures entrepreneures, elles viennent de divers horizons tels que l’agriculture, la santé ou le tourisme. Elles ont pu échanger avec la présidente du FCE France.
FCE France est née d’un mouvement issu de la deuxième guerre mondiale. Yvonne FOIGNANT, femme engagée et figure emblématique de l’entreprenariat au féminin, créa en 1945, l’association Femmes Chef d’Entreprises Mondiales (FCEM). Aujourd’hui, cette association touche plus d’une soixantaine de pays sur tout le globe.
Composée d’une grande majorité par des femmes, Carine ROUVIER se défend néanmoins de qualifier son association de féministe. Elle souhaite étendre son réseau de « business women » afin d’inciter les femmes à oser entreprendre dans des domaines d’envergure. Elle accompagnera celles qui intègreront la FCE Polynésie française. « Seules nous sommes invisibles, ensemble nous sommes invincibles » : tel est le slogan scandé par la toute nouvelle association polynésienne.
Le premier officier de la commune considère la femme comme un socle et un lien social entre vie professionnelle et vie familiale. Le raisonnement de Tavana Tearii est clair. L’entreprenariat à Teva I Uta entrainera la création d’emploi. Nos administrés n’auront plus besoin de quitter la commune aux aurores pour rejoindre leur lieu de travail sur la zone rurale de Tahiti.