Ce mercredi 1er juin 2022, se sont déroulées sur l’archipel de la Société, les « Assises pour l’école polynésienne de demain ». Au cœur des débats, le bien-être de l’enfant-écolier.
À Teva I Uta, le corps enseignant des quatre établissements scolaires du premier degré et le CJA de Fare Pua ont échangé, avec les élus communaux, les partenaires et quelques parents, autour de 4 ateliers communs à toute la Polynésie française :
– Comment mieux répartir les rythmes d’apprentissage des élèves ?
– Comment bien réussir la scolarisation dès 3 ans ?
– Quelles obligations réglementaires et de formations pour les professeurs des écoles ?
– Quelles missions et temps de décharge pour les directeurs d’école ?
La culture, la scolarité d’antan, les activités périscolaires, le rôle des parents et des grands parents… les sujets n’ont pas manqué pour animer cette matinée. Durant plus de trois heures de discussions, les enseignants ont soumis des propositions qui ont soulevé des points de convergence et de divergence.
Bien que des problématiques soient communes à toutes nos écoles, chacune relève leur spécificité et leurs propres doléances. Cinq établissements scolaires régis par la DGEE sont dénombrés sur Teva I Uta. Reportée sur l’échelle du Pays, c’est une synthèse de 48 communes qui sera étudiée le 10 juin prochain, par le ministère de l’Éducation, afin d’entamer des changements pour la rentrée scolaire de 2023 voire 2024.
Tous unanimes pour une rentrée scolaire en janvier
À titre d’exemple des échanges, l’éventualité d’une rentrée scolaire en janvier (et non en septembre) a fait l’unanimité parmi l’assistance. La logique de coïncider l’année scolaire et l’année civile serait une raison à cela. Les températures basses du mois de juillet favoriseront également la concentration des écoliers en classe. Pour rappel, ce calendrier était déjà pratiqué avant l’installation du CEP, le Centre d’Expérimentation du Pacifique, en juillet 1962.